Défense de Fadila Maaroufi. Une victoire judiciaire dans la défense de la liberté d’expression

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Représentés par Aymeric de Lamotte, directeur général adjoint de l’Institut Thomas More et membre du collectif Justitia, l’Observatoire européen des fondamentalismes et Fadila Maaroufi ont été reconnus de bonne foi par le tribunal lorsqu’ils soulignent une proximité idéologique entre Farida Tahar, d’une part, et, d’autre part, l’islamisme et les Frères musulmans, dès lors qu’ils expriment leurs opinions.

Il est réconfortant de constater que le tribunal a privilégié la liberté d’expression, principe fondamental en démocratie, garantissant ainsi la protection des lanceurs d’alerte. Ces derniers doivent pouvoir dénoncer, sans crainte, les intolérances qui marquent notre époque.

L’enjeu va bien au-delà de cette affaire. Que nous le voulions ou non, nous sommes engagés de plain-pied dans un véritable combat de civilisation. Partout en Europe, une lutte acharnée oppose la vision du monde prônée par l’islamisme à celle, profondément ancrée dans la tradition européenne, qui valorise l’homme et sa liberté.

Au cœur de l’identité européenne se trouve la liberté de conscience, cette capacité essentielle à dire « non ». L’Europe s’est bâtie sur une succession d’actes de résistance. Comme le souligne la philosophe et membre de l’Institut Chantal Delsol : « Si l’Européen perd son esprit critique, s’il se prosterne, il perd en même temps son identité ».

Fadila Maaroufi incarne ce refus du reniement des principes qui fondent notre dignité. En disant « non », elle défend non seulement ses propres convictions, mais aussi celles de chacun d’entre nous.

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