Demande de dissolution administrative à l’encontre du Parti des Indigènes de la République, du Nouveau Parti Anticapitaliste et du syndicat d’étudiants Solidaires Etudiant-e- s de l’EHESS

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Le collectif Justitia, par la voix de l’une de ses avocates Maître Carine Chaix, a adressé au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin une demande de dissolution administrative de trois organisations, dans un courrier du 11 octobre 2023 : le Parti des Indigènes de la République (PIR), le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), et le syndicat Solidaires Étudiant-e-s de l’EHESS.

Cette démarche est soutenue par de nombreuses personnalités, citoyens et associations, dont notamment l’écrivain Boualem Sansal, l’historien Georges Bensoussan, les philosophes Chantal Delsol, Élisabeth Badinter et Alain Finkielkraut, le président du Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme (BNVCA) Sammy Ghozlan, les avocats Jean-Gille Halimi et Caroline Valentin, l’association Avocats Sans Frontières France, l’essayiste Pierre Valentin, le politologue Guillaume Bigot, l’historienne, citée à titre posthume comme référence intellectuelle, Annie Kriegel et bien d’autres figures engagées dans la lutte contre l’antisémitisme et la défense de la démocratie.

La lettre accuse les organisations visées d’avoir publiquement soutenu les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, dans des propos relevant de l’apologie du terrorisme.

Parmi les faits précis cités : le PIR, dans un tweet du 8 octobre à 17h57, déclarait « Que la Résistance palestinienne […] reçoive en ces heures terribles toute notre fraternité militante. La Palestine vaincra, et sa Victoire sera la nôtre ».
Le NPA, dans un tweet du 7 octobre à 8h12, affichait son soutien aux « moyens de lutte » choisis par les Palestiniens pour « résister », et appellait à des mobilisations de soutien.
Solidaires Étudiant-e-s de l’EHESS, via un courriel et des affichages publics, exprimait quant à lui son soutien à la lutte armée du Hamas et appellait à toute initiative pour soutenir cette lutte.

Le collectif dénonce ces propos qui, selon son avocate, valident l’action terroriste du Hamas, minimisent ou glorifient la violence meurtrière contre les civils israéliens, et relèvent de l’article L.212-1 du Code de la sécurité intérieure, qui prévoit la dissolution obligatoire par l’État des groupes incitant à la haine ou à la violence, ou faisant l’apologie du terrorisme.

Enfin, la lettre souligne que l’inaction de l’État exposerait sa responsabilité et annonce que les signataires se réservent le droit d’engager une procédure judiciaire si aucune mesure n’est prise.

L’affaire est toujours en cours.

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